Conclusion

      En conclusion, la production de chocolat reflète la mondialisation. En effet, elle a lieu dans les pays du Sud, qui réunissent toutes les conditions géographiques et géophysiques nécessaires à la culture des cacaoyers, comme un certain pH, une pluviométrie ou un ombrage précis. Néanmoins, elle reste contrôlée par le Nord où règne une forte consommation dominée par les plus grandes firmes transnationales, ce qui exprime d’autant plus la mondialisation. Par ailleurs, la transformation du chocolat se fait grâce à l’intervention d’une molécule tensioactive permettant le mélange du corps aqueux et du beurre de cacao, lors d’une étape indispensable, le conchage. Cependant, ces méthodes de production tendent à devenir plus durables et accessibles afin de s’adapter à une nouvelle forme de mondialisation. Ainsi, de nombreux pays adoptent le commerce équitable et essayent de trouver des substituts à la lécithine, malgré de nombreuses limites.

       Toutefois, ces solutions ne sont pas mises en place de façon générale et la production de chocolat ne permet plus de répondre à la demande croissante de la population sans avoir un impact négatif sur l’environnement. De fait, la demande de chocolat tend à dépasser l’offre provoquant ainsi une éventuelle pénurie en 2020. Ainsi, ce phénomène provoque une hausse du prix du chocolat, devenant alors un produit de luxe réservé à l'élite.